Si vous voulez échapper à la tristesse, si d'une certaine façon, vous voulez vous en débarrasser, le problème va se poser car, quand vous voulez vous débarrasser de quelque chose, vous ne le regardez jamais directement. Cette chose se dissimule alors car vous la condamnez. Elle s'enfonce plus profondément dans l'inconscient. Elle se cache dans le coin le plus sombre de votre être, là où vous ne pourrez la trouver.
Pour commencer, ne réprimez jamais. Ce qui est, est.
Acceptez-le, laissez-le venir, faites-y face.
En fait, se contenter de dire "Ne le réprimez pas" n'est pas suffisant. Si vous me le permettez, j'aimerais vous dire, "Apprivoisez-le".
Vous vous sentez triste ? Apprivoisez la tristesse. Ayez de la compassion pour elle. La tristesse existe aussi. Permettez-la, étreignez-la, asseyez-vous avec elle, tenez-lui la main. Soyez amical avec elle. Aimez-la. La tristesse est belle ! Il n'y aucun mal à être triste. Qui vous a dit que ce n'était pas bien ? En fait, seule la tristesse vous donnera une profondeur. Le rire est superficiel ; le bonheur est à fleur de peau. La tristesse touche l'os, la moelle. Il n'y a rien qui soit aussi profond que la tristesse.
Ne vous faites donc pas de soucis. Restez avec votre tristesse et elle vous emmènera dans votre centre le plus intime. Vous pouvez la chevaucher, vous connaîtrez ainsi certains aspects de votre être que vous n'avez jamais connus. Certaines choses ne se révèlent que dans la tristesse, elles ne se révèlent jamais dans le bonheur. L'obscurité aussi est bonne, elle aussi est divine. Il n'y a pas que le jour qui soit l'oeuvre de Dieu, la nuit aussi…
Osho
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Je suis d’accord.
Je viens de commencer un blog pour regarder en face les faits que je masquais avec de l’humour , de l’ironie, des armes qui ne font que vous combattre, pas vous aider.
Pas facile tout de même de mettre sur le « papier » à plat, en relativisant le moins possible.
Après des années de divans et fauteuils variés que je ne renie pas, aucunement, je choisis le regard d’autrui et cela me fait tout drôle de ne plus me cacher derrière mes boutades et rigoloteries…
Selon moi, ce que vous dites ici est assez malsain, vous n’avez pas du connaître de grandes peines, sans quoi vous ne penseriez pas qe la tristesse puisse s’apprivoiser. De plus, le rire et le
bonheur « superficiels » ?! Quand on est triste, ruminer sa tristesse ne sert à rien qu’à l’amplifier, mais penser à ces rires et ces bonheurs nous permettent de nous dire qu’on en aura d’autre, et
rend les moments tristes et pénibles plus supportable si on sait en faire une force.
Celà dit, vous avez raison sur le point suivant : ne pas réprimer ses sentiments, car ils ressortiront d’une manière ou d’une autre, au mieux… et au pire nous nous perdons nous même…
Ne réprimez pas le bonheur ni le rire, car à la fin, voulez-vous vous souvenir de vos peines ou de de vos bonheurs ? (bien sur, on peut voir en arrière et regarder nos peines avec affection et
recul, si on a su apprendre et en faire une force)
Amicalement,
Un homme ordinaire…