J’avais peur d’être seul, jusqu’à ce que…
J’aie appris à m’aimer moi-même.
J’avais peur de l’échec, jusqu’à ce que…
Je me sois rendu compte que j’échouais si je n’osais pas.
J’avais peur que l’on me repousse, jusqu’à ce que…
J’aie compris que je devais croire en moi-même.
J’avais peur de la douleur, jusqu’à ce que…
J’aie appris qu’elle était nécessaire pour grandir.
J’avais peur de la vérité, jusqu’à ce que…
J’aie découvert la laideur des mensonges.
J’avais peur de la mort, jusqu’à ce que…
J’aie appris qu’elle n’était pas une fin mais un commencement.
J’avais peur de la haine, jusqu’à ce que…
Je me sois rendu compte quelle n’était pas autre chose que de l’ignorance.
J’avais peur du ridicule, jusqu’à ce que…
J’aie appris de rire de moi-même.
J’avais peur de vieillir, jusqu’à ce que…
J’aie compris que je gagnais en sagesse, jour après jour.
J’avais peur de ce que les gens pensaient de moi, jusqu’à ce que…
Je me sois rendu compte que de toute façon elles auraient une opinion de moi.
J’avais peur du passé, jusqu’à ce que…
J’aie compris qu’il ne pouvait plus me blesser.
J’avais peur de l’obscurité, jusqu’à ce que…
J’aie vu la beauté de la lumière d’une étoile.
J’avais peur du changement, jusqu’à ce que…
J’aie vu que même le plus beau papillon devait passer par une métamorphose.
Que nos vies soient chaque jour plus riches, et si nous nous sentons défaillir.
N’oublions pas qu’à la fin, il y a toujours quelque chose de plus.
Elif Shafak, Soufi mon amour