La légende bouddhiste à propos des chats

Le Chat était tenu en très grande considération chez les Anciens. Il est l’emblème du courage, de l’indépendance mais aussi et surtout de la liberté. Symbole de la vigilance, il représente souvent des citoyens qui ont bien gardé une ville ou une commune.

Le chat jouait un grand rôle dans la religion égyptienne, mais ce rôle purement mythologique était assez obscur. II se nommait en égyptien miaou, nom qui rappelle notre mot miauler. Il en est question dans le Livre des morts comme d’un allié du Soleil (Râ), détruisant les ennemis de l’astre du jour.

Au Japon c’est un porte-bonheur. Au moyen Age, en Europe le Diable. Au Royaume-Uni : la chance.

Ce sont des êtres illuminés qui transmettent calme et harmonie, et on dit souvent que qui n’a pas un bon rapport à son inconscient ne réussit jamais à se connecter complètement à un chat ou à comprendre ses mystères.

Personne n’est surpris d’apprendre que la figure de ces animaux est associée au Bouddhisme.

À tel point qu’en Thaïlande, il existe une légende précieuse qui s’est propagée au fil du temps et qui a transformé les chats en des êtres de paix et d’intime union dans les temples des pays asiatiques.

C’est pour cela qu’il est très fréquent de voir les chats somnoler et se pelotonner dans le giron des multiples figures de Bouddha qui ornent les jardins et les sanctuaires.

Les chats voient bien au-delà de nos sens, entre leurs siestes et leurs moments de jeu et d’exploration, ils creusent en notre âme avec leur flair raffiné.

Ils soulagent les tristesses et nous protègent avec leurs regards nobles et reluisants.

On dit souvent qu’avoir un chien, c’est profiter de compagnon le plus fidèle qui existe.

C’est totalement vrai, mais qui connaît le caractère d’un chat sait que la connexion est plus intime et profonde, d’où le fait que plusieurs moines bouddhistes comme le maître Hsing Yun, parlent du pouvoir guérisseur de cet animal.

On dit des chats que ce sont comme de petits moines qui méditent et qui sont capables d’apporter l’harmonie dans un foyer.

Pour l’ordre bouddhiste de Fo Guang Shan, par exemple, ce sont comme des personnes qui ont atteint l’illumination.

Les chats sont des êtres libres qui boivent quand ils ont soif, qui mangent quand ils ont faim, qui dorment quand ils ont sommeil et qui font ce qu’ils doivent faire sans besoin de plaire à personne.
Il ne se laissent pas dominer par leur ego, et, selon cette branche du bouddhisme, ils ont appris à sentir les humains depuis des temps très anciens, alors qu’à l’inverse les humains ont appris à ressentir les chats dans le présent.

Ils sont loyaux, fidèles et affectueux, mais leurs démonstrations de tendresse sont intimes et subtiles, et donc extrêmement profondes. Seuls ceux qui savent creuser dans leur intérieur, avec respect et dévouement, jouiront de leur amour inébranlable, mais ceux qui sont déséquilibrés ou qui lèvent souvent la voix ne seront jamais à leur goût.

Pour conclure, nous savons que nous devons recourir à des textes bouddhistes pour comprendre que les chats sont spéciaux, que leurs regards nous transportent à des univers introspectifs, que leurs postures étranges nous invitent à pratiquer le yoga, que ce sont des exemples d’élégance et d’équilibre…

Nous les aimons et nous les vénérons, et même s’ils se prennent pour d’authentiques dieux en hommage aux temps de l’Égypte Antique, c’est quelque chose que nous leur accordons avec fierté.

Nous disposons tous de nos propres histoires avec ces animaux, des moments inoubliables qui nous permettent de profiter de petits instants chargés de magie et d’authenticité.

Ces moments qui, sûrement ont servi d’inspiration pour tisser cette magnifique légende bouddhiste qui est restée imprimée sur du papier plein de mysticisme.

Auteur inconnu