Séjournant à Ouarzazate, la porte du désert marocain, je décide un jour avec des amis de louer des voitures et de faire une petite expédition de 2-3 jours dans le désert.
Nous partons à bord de deux Renault 4 L, emportant peu de bagages, une carte, quelques aliments et des boissons.
Merveille du désert… fascination de ces étendues hors du temps. J’observe des rochers qui tranchent avec le sable. On dirait des barques qui naviguent sur l’étendue désertique.
Nous roulons, un ami nous guide, mais bien vite la route devient chemin, le chemin sentier, nous changeons de cap, je sens notre navigateur hésiter, puis reprendre confiance: «C’est à droite!»
Qu’importe, tout est beau. Le soleil décline, les ombres s’allongent, cela fait des heures que nous n’avons pas croisé d’être humain, pas même un chameau au loin.
Je sens l’angoisse me serrer doucement la gorge: et si nous nous étions perdus? Lorsque, soudain, non ce n’est pas possible, je crois voir, je VOIS même les rochers du matin.
«Je crois bien que nous avons tourné en rond et que nous voici à notre point de départ!»
Personne ne veut me croire, puis j’arrive à les convaincre. Il reste même des traces de notre passage du matin.
Presque plus d’essence. Il ne nous reste plus qu’à rebrousser chemin et à remettre notre expédition à plus tard…
–o0o–
Avez-vous déjà ressenti dans votre vie cette impression de «déjà vu»?
Vous êtes-vous retrouvé dans une situation, dans un problème déjà connu?
Vous est-il arrivé de vous dire « C’est toujours la même chose! »?
Si tel est le cas, interrogez-vous sur ce qui, en vous, vous a amené à répéter ce comportement ou ce schéma.
Nous sommes condamné à répéter, à tourner en rond dans notre vie, tant que nous ne comprenons pas qu’il s’agit d’une décision intérieure, souvent inconsciente, qui nous pousse à agir ainsi.
C’est la femme qui s’éprend toujours d’hommes qui se révèlent alcooliques et brutaux, l’homme qui ne tombe que sur des femmes fragiles et déséquilibrées, le jeune homme qui voit toutes ses nouvelles entreprises, pourtant prometteuses, échouer, etc.
Décidez de sortir du cercle vicieux. Vous le pouvez.
Bien amicalement
Xti@n
Club-Positif
C’est réel. Je l’ai vécu quand j’avais 15 ans avec mon père. On cherchait les champignons dans les monédières (le pays de Chirac en Corrèze). Le brouillard était tel, qu’on y voyait pas à plus de
10 ou 15 mètres. On croyait aller tout droit, on se guidait par l’orientation de la mousse des arbres qui dit-on indique le nord. Mais on s’est perdu eon s’est retrouvé au point de départ.
Heureusement, vers midi le brouillard s’est levé et un rayon de soleil est apparu.
A part ça, le Maroc me fait penser aux paysages magnifiques que j’évoque dans mon blog, dans l’article « la grande hypothèse 3) l’âme Atlante n’est pas perdue » . Le région évoquée est celle de
Ta-Mana et de Ta-Ouz.
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