L’habillement d’un moine bouddhiste de tradition Theravada

Les vêtements attrayants qui distinguent les gens du monde ont pour origine le désir sensuel. Tous les dangers qui dérivent du vêtement, le solitaire en robe jaune ne les connaît pas. C’est pourquoi mes vêtements ne sont pas comme les autres.

Milinda panhas suttapitaka
Ancien texte bouddhiste

La couleur des robes diffère d’un moine à un autre, d’un monastère à un autre (même couleur pour tous les moines d’un monastère si c’est là règle de l’endroit). Il part du jaune éclatant en passant par l’orange, l’ocre et le brun jusqu’au bourgogne et violet foncé. Les moines adultes peuvent normalement choisir la couleur de leur robe.

Lorsqu’on offre une robe à un moine, il trouvera, dans le paquet, ces objets qui composent les huit biens indispensables auxquels il aura droit toute sa vie :

1. Un vêtement du dessus à double épaisseur (genre de toge constituée de plusieurs morceaux de tissus assemblés), pour la saison froide ou porté lors d’occasions formelles (dans les régions/pays plus froids).
2. Un vêtement du dessus à simple épaisseur, constitué de plusieurs morceaux de tissus assemblés, la robe.
3. Un morceau de tissu qu’il enroule autour de la taille comme une jupe.
4. Une ceinture pour tenir la jupe.
5. Un bol pour recueillir sa nourriture
6. Un rasoir
7. Une aiguille + fil (nécessaire à couture) pour réparer ses vêtements.
8. Un filtre à eau pour ôter les êtres vivants de son eau afin que ni lui ni eux ne soient blessés.

Par ailleurs, il aura aussi un sac dans lequel il pourra garder ses papiers et autres choses indispensables.

S’il vit dans un pays ou une région où il fait plus froid, il aura une chemise, un manteau, un bonnet, des chaussettes et autres objets d’habillement complémentaires, tous dans la gamme de couleurs de sa robe.

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