Nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours mais d’Amour

Oser s’exprimer et montrer ce qu’on pense vraiment peut être dangereux. En se le permettant, on risque de recevoir des retours de gens qui interprètent ce qu’on dit en partant de leurs peurs et de leurs souffrances et non de l’Amour.

Au lieu de voir et d’accueillir le cadeau qu’on partage, ils voient un côté de nous qui leur semble négatif puisqu’il vient toucher ce qu’ils n’osent pas exprimer voire même simplement toucher en eux.

Les réactions peuvent être sympathiques car la personne qui réagit reste néanmoins dans la conscience de ce que mes propos peuvent lui faire vivre. S’engage alors une discussion agréable où on finit par trouver un équilibre dans le respect et la bienveillance.

Les réactions peuvent aussi être amères, en colère voire violentes.

Mes propos ont touché en plein dans le mille de la souffrance de la personne. Je suis devenue, pour cette personne, le déclencheur, la méchante qui l’a amenée à se sentir moins que rien, accusée, attaquée, tournant dans sa culpabilité, son manque d’estime de soi et sa douleur. Elle est dans sa pleine et entière victimite où elle tente de se débattre comme un diable dans un bénitier en voulant m’accuser de tous les maux et mots.

Comme je ne suis plus dans le triangle victime-sauveur-bourreau, j’accueille et écoute mais je n’embarque pas dans son jeu, ce qui la ramène à elle et à devoir voir ce qui se passe réellement, ce que sa réaction lui fait vivre, ce que son émotion vient lui montrer de ses souffrances.

Si elle ne veut pas les voir, elle va continuer à se débattre dans son bénitier sans pouvoir en sortir tout en voulant accuser le monde entier de ce qu’elle vit. Plus elle se débat, plus elle s’enfonce au risque de se noyer.

Et puis, un jour, à bout de forces, elle arrête de se débattre. Elle lance à l’Univers, dans un cri de désespoir, quelque chose comme : « Advienne que pourra! Je n’en peux plus de me battre! Je préfère mourir que de continuer à vivre ça !».

Elle vient d’ouvrir la porte de ce qu’elle se refusait de voir depuis toujours. La porte qui lui permet enfin d’accueillir et prendre soin de ses souffrances. S’accueillir elle-même dans tout son être, avec tout son amour et sa bienveillance.

Elle vient de lâcher prise.

Le miracle se produit : elle se met à « flotter », bien appuyée sur l’eau plutôt que de sombrer. Au lieu de se débattre et boire la tasse régulièrement, à son grand dam, elle ouvre les bras, lève la tête et voit le soleil, la lumière.

Elle regarde autour d’elle et voit les gens qui l’aiment. Elle se rend compte qu’elle n’est pas seule. Elle est entourée d’amour mais elle ne sait pas comment le recevoir. Elle le voit mais n’arrive pas à le toucher, à le laisser entrer en elle.

Elle veut apprendre, accueillir, ressentir cet amour auquel elle aspire depuis si longtemps mais qu’elle ne connaît pas encore. Son Amour pour elle.

Elle vient d’ouvrir son coeur au chemin d’Amour. La suite du cheminement se déroulera toute seule afin qu’elle puisse se libérer de ses souffrances.

Elle vient, en lâchant prise, de décider de se prendre en mains et de s’occuper d’elle avec amour plutôt que de mettre la faute de tous ses maux sur les autres. Elle a repris son pouvoir.

Nous n’avons pas à trouver de fautif à aucune de nos souffrances. Il n’y en a pas. Il y a juste des causes qu’on peut guérir. Quand on comprend ça, on a déjà fait 50% du chemin de guérison.

Je vous souhaite de toujours vivre dans l’Amour

De tout coeur ❤

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©Dominique Jeanneret
Thérapeute et accompagnante
dominiquejeanneret.net

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Image par klimkin de Pixabay
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