26 mars 2022 : Une amie m’a envoyé un post annonçant que « À 5h26 UT aujourd’hui, une éjection de masse coronale (CME) de classe M1 (source Noaa) a eu lieu et celle ci va provoquer une tempête géomagnétique dans les jours à venir : les 27 et 28/03. Tempête géomagnétique avec un indice kp haut » (Divine essence).
Je viens de me lever et tout tournait. Mes pieds avaient de la peine à s’ancrer et ma tête flottait. Un peu angoissant. J’ai respiré, été aux toilettes avant de me recoucher mais le sommeil n’est pas revenu, comme bien des nuits ces temps-ci. Je me suis levée, sachant que j’en ai pour au moins deux heures à ne pas dormir. Enroulée dans ma doudou sur le sofa, j’ai lu le message de mon amie et j’ai mieux compris ce que je vis.
Ceci dit, mon état de profonde fatigue et insomnie de ces derniers temps n’est pas que de la « faute » de ce tsunami énergétique. C’est aussi la « faute » à l’hiver, à la neige et au froid qui n’en finissent plus à Québec, et au mandat que j’ai accepté l’automne dernier dans lequel je me suis laissée happer. J’aime ce que je fais et les gens avec qui je travaille, mais je vis plus de stress que je n’aurais pensé car je suis quasi tout le temps sous pression pour arriver à répondre aux demandes.
J’en ai parlé à mon boss. « Il faut savoir gérer son stress » m’a-t-il répondu. Il a raison. Méditation, respiration, prendre de la distance, revenir à soi, aller marcher, se changer les idées, bricoler, regarder un bon film, sortir avec les amis, etc. La pression des délais à rencontrer ne change pas mais la façon dont on l’appréhende est plus calme.
Le stress est un état qu’on se fait vivre qui est insidieux. On ne se rend souvent pas compte de l’infiltration dans nos neurones et notre âme jusqu’à ce qu’on s’affale un jour sur son canapé et qu’on dise STOP. Il est parfois déjà trop tard. Le burnout est là.
On n’a pas vu qu’on passait la mince ligne entre, d’un côté, le plaisir de travailler qui énergise et donne envie de se lever heureux tous les matins et, de l’autre côté, quand on commence à être fatigué et moins motivé à la tâche, qu’on devient « chialeux* » car de plus en plus frustré, qu’on s’oublie, en fait.
Des soupçons de tristesse peuvent même s’annoncer parfois, qu’on refoule instantanément. « Non, non, ce n’est rien, je suis juste fatigué ». C’est pourtant un des symptômes de l’épuisement, qu’il soit professionnel ou familial car nombre de jeunes mamans vivent cet état aussi.
Le hic est que, quand on arrive dans cet espace, on peut se sentir coupable de se sentir mal, de ne pas être à la hauteur, d’avoir envie de changer de vie mais on a peur de déranger, de faire du mal et, donc, on ne change pas. On tourne en boucle et on s’enfonce… jusqu’au jour où on se reprend en mains et où on décide pour soi et non plus en pensant aux autres avant soi. On doit penser à soi d’abord, aux autres ensuite, tout en restant dans le respect et la bienveillance bien sûr.
Hier, tannée d’être ainsi fatiguée et me sentant en train de passer cette mince ligne, j’ai décidé de ne pas rester dans cet état et, donc, dans ce mandat. En tout cas pas de cette façon. Je vais faire une proposition de changements à mon mandat à mon directeur cette semaine.
J’ai aussi pris le téléphone et j’ai appelé un ami avec qui je travaille de temps en temps. Il pensait justement à moi pour un nouveau mandat. Il me rappelle la semaine prochaine.
J’ai toujours le choix de rester dans un espace inconfortable ou d’en sortir, de changer de chemin quand je sens que ce n’est plus le mien. Bien sûr, les avantages financiers et les relations agréables que j’ai avec mes collègues pourraient me manquer mais ma santé mentale et physique priment sur tout. De toute façon, il y a toujours autre chose et mieux encore en avant. C’est un nouveau saut, un acte de foi, confiance en la vie.
Il est aussi temps que j’ose me lancer dans mon nouveau projet que je procrastine à monter depuis longtemps mais qui me titille toujours 😉
Chaque chose en son temps. Tout arrive quand on est prêt. Ce qui compte, c’est de s’écouter d’abord de soi à soi, peu importe les répercussions sur l’entourage professionnel. Nous ne sommes indispensable à personne qu’à soi-même. Au niveau professionnel, on est toujours remplaçable, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Et même dans les relations.
Nous sommes uniques et tous différents mais comme tout le monde change en permanence, nous ne sommes pas vraiment remplacés. Nous allons vers un autre chemin d’une autre façon avec d’autres personnes, tout simplement. Idem pour ceux qu’on laisse derrière nous.
Si nous ne sommes pas en forme, nous ne pourrons être d’aucune utilité à personne alors autant prendre soin de soi d’abord. Je suis la personne la plus importante au monde pour moi. Je me choisis à chaque instant dans l’Amour et la Bienveillance envers mon entourage tout en me mettant en premier sur la liste des personnes importantes dont je dois prendre soin si je veux être heureuse et partager ce bonheur avec d’autres.
J’ai donc DÉCIDÉ de re-choisir encore une fois vers où j’ai envie d’aller, vers ce qui me garde en forme et heureuse.
Et vous ? Est-ce que vous vous choisissez chaque jour pour rester dans un espace qui vous rend heureux ?
Je vous le souhaite de tout coeur ❤
Avec tout mon Amour,
❤ Je vous offre un appel-découverte de vingt minutes gratuit par Zoom afin de voir si et comment je peux vous accompagner sur le chemin vers le Bonheur. Contactez-moi par message privé ici ou par email à bonjourdo@gmail.com.
©Dominique Jeanneret
Thérapeute et accompagnante
dominiquejeanneret.net
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* chialeux, en québécois : qui rouspète et se plaint parce que frustré
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