Le rêve et la peur - Chemin de Vie

La nuit dernière, je me suis réveillée dans un rêve désagréable. J’étais à la porte de mon appartement, tout habillée, avec juste ce que j’avais dans mes poches habituellement. Je regardais l’appartement comme si je n’allais jamais y revenir, emmenée par des policiers parce que je n’étais pas vaccinée. J’allais tout perdre. On allait m’emmener je ne sais où, dans un endroit où je n’aurais plus accès à mes affaires.

Je me suis réveillée pour de bon et je suis restée tranquille, dans le noir, les yeux fermés et j’ai respiré doucement. Je n’avais pas peur. Je sentais juste qu’une partie de moi pourrait sombrer dans cette peur que le gouvernement veut nous voir aller pour se soumettre ensuite à ses consignes mais je n’en suis pas là, loin de là.

J’ai donc parlé avec ma peur et elle s’est estompée d’elle-même, tout doucement, au fil de heures. L’image s’est transformée. Je n’ai rien forcé. J’ai juste parlé à ma partie encore fragile de ce que je veux vraiment, de tout mon coeur, soit rester alignée à mes valeurs, mes croyances, et le respect de chacun.

J’ai grandi dans la violence, dans l’autorité abusive et mon ADN est empreint de plusieurs guerres en Europe. Me confronter à la violence de ces consignes abusives me fait très peur. Quand je me sens attaquée, je fige. Je fais de la sidération psychologique. Je ne sais quoi dire. Je n’arrive pas à me défendre.

Même si j’aide de nombreuses personnes depuis de nombreuses années et que j’ai guéri beaucoup de choses au point où je me sens bien, en paix et heureuse dans ma vie, je sais que j’ai un gros morceau à guérir du côté de l’autorité, de l’injustice et des abus potentiels et je ne tiens vraiment pas à m’y frotter. Je préfère agir dans l’énergie, dans l’Amour toujours. J’y trouve des résultats pas mal plus positifs et agréables !

L’image de ces policiers qui m’emmènent je ne sais où sans rien me laisser prendre avec moi s’est transformée tout au long de la journée, au fur et à mesure que j’ai parlé à ma peur, que je l’ai rassurée, que je lui ai dit qu’elle n’a plus raison d’être en moi, que j’ai laissé la confiance en la vie prendre le dessus par ma seule volonté et sans rien forcer.

La peur s’est estompée, pas complètement disparue, et l’image s’est transformée. Elle est maintenant que les policiers sont venus me voir pour me demander si tout va bien pour moi et ils sont repartis aussi gentiment qu’ils étaient arrivés. Je suis touchée par leur geste. Je ne me sens pas seule et en sécurité.

On a toujours le choix de rester dans notre peur ou d’en sortir, d’en prendre soin pour la laisser se dissiper, tout en comprenant pourquoi elle nous habite, ou de tourner dedans et de laisser s’amplifier au point de se laisser complètement happer par des sentiments et des attitudes qui ne viennent pas de notre coeur mais qui sont menées par la peur, par l’ego, par nos blessures.

Je préfère la paix et l’amour.

De tout coeur ❤

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