Je suis dans « mon trou ». Le sous-sol de la maison, en fait, sur le sofa-lazy-boy-où-on-allonge-les-jambes, et je regarde dehors par la petite fenêtre qui permet à un peu de lumière d’entrer dans la pièce. Il pleut. Il pleut encore. Depuis que je suis rentrée au pays, le 7 mars dernier, je pense que je peux compter sur les doigts de quatre mains le nombre de jours où on a eu du soleil.
Depuis ce matin à 5h, quand je me suis levée, je travaille. Il est 13h40. C’est ainsi tous les jours depuis mon retour, ou presque. Je pensais que j’aurais du temps pour vivre ces six mois au Québec puisque j’avais décidé, l’an dernier, que je n’organiserais plus d’évènements pour d’autres thérapeutes. Une amie thérapeute m’a accrochée et j’ai dit oui. Et puis, la tournée d’automne en Europe, le Maroc en novembre, le Sri Lanka après les fêtes et peut-être l’Inde entre deux. Beaucoup de choses et gens à organiser et coordonner. Tant de détails pour que tout le monde soit heureux et que ces projets soient à la hauteur de mon désir de partager tant de belles choses avec des gens motivés.
Je travaille beaucoup mais je vois déjà ces beaux moments que je vais vivre cet automne durant mes stages. Ces sourires et les yeux brillants des participants quand ils prennent conscience, comprennent, découvrent, libèrent, quand on se fait un gros « hug » avant de se quitter, souvent pour toujours. Je ne peux rester en contact avec tous et ce n’est pas dans notre intention non plus même si je suis heureuse d’avoir des nouvelles, d’échanger quelques emails avec eux, de les revoir éventuellement dans mes prochains stages.
Je vois déjà les lieux où nous iront au Sri Lanka en février prochain. La mer, la jungle, la nourriture, les rires, les prières et les chants avec les moines au temple, les yeux écarquillés devant tant de nouvelles choses, notre coeur d’enfant ébahi qui découvre au-delà de tout ce qu’il aurait pu imaginer. J’ai tellement hâte d’y être, en votre compagnie peut-être. Mon coeur est gonflé de gratitude de pouvoir réaliser ces beaux rêves que j’avais, qui se sont développés au-delà de ce que je pensais. (Photo : Au temple de Embilipitiya, Sri Lanka)
Il y a de quelques années, je me disais que j’aimerais accompagner des groupes en voyages. Être leur guide et support. Je m’étais alors adressée à une agence qui m’avait découragée. J’avais laissé tomber. Je ne me souviens plus de leurs arguments mais la personne m’avait fait comprendre que c’était compliqué et que je n’étais plus « jeune ».
Aujourd’hui, je crée des voyages culturels et spirituels que je guide et accompagne moi-même. Sans m’en rendre compte, je me suis créé toute seule une nouvelle job correspondant à mes rêves.
Petit retour en arrière
Fin novembre 2013, après une année difficile émotionnellement, j’ai décidé d’hiberner avec mon chat. Je ne voulais voir personne. J’avais besoin de réaligner ma vie, retrouver mes passions, des rêves. Je n’en avais plus. J’étais à terre après sept ans à travailler seule de chez moi pour des cacahuètes ou presque. Je mérite mieux.
Petit à petit, la lourdeur en moi a fait place à la légèreté et mon âme a pu réacheminer mes rêves à ma conscience. J’ai alors compris que j’avais trois rêves principaux : voyager, écrire et prendre des photos. Sauf qu’avec ça, je n’irais pas loin, l’alliance de ces trois rêves n’étant, au premier abord, pas rentable. Cela prenait autre chose et je ne savais pas quoi.
On ne se souvient pas de tous nos rêves mais ils sont là
Un soir de début janvier, j’ai mis le poing sur la table, symboliquement parlant, et je Lui ai parlé fort, en Haut, en lui disant « Peu importe comment tu vas me permettre de les manifester mais je VEUX voyager, écrire et prendre des photos ! Fais en sorte que ça se passe ! ».
Le lendemain matin, je me suis réveillée avec ce message très clair : « Tu pars en Europe trois mois l’automne prochain ».
Quelques heures plus tard, je « skypais » avec une amie de France. Nous nous sommes rendues compte que nous avions envie d’animer des stages de développement personnel mais n’avions pas le « culot » de le faire. Nous avons alors décidé de les animer ensemble.
En un mois, nous avons trouvé sept lieux en France. Les stages étaient définis. Le site web était monté. Nous étions prêtes.
Le 3 mars, je pressais sur le bouton de mon clavier pour acheter mon billet d’avion. Je commençais mon voyage par un mois en Norvège chez un ami pour prendre un peu de vacances (je ne me souvenais plus ce que c’était !) puis deux mois de tournée de stages.
J’allais passer trois mois en Europe l’automne suivant. Exactement ce que le message reçu au petit matin m’avait dit.
Pour y arriver, cependant, un quatrième rêve avait dû être ajouté aux trois autres, dont je ne me souvenais plus puisqu’il datait de 25 ans plus tôt : un jour, alors que j’étais dans un stage en tant que participante, je m’étais dit « Un jour, moi aussi j’animerai des stages ! » et puis je l’avais oublié…
Donc, pour que mes trois premiers rêves se réalisent, le quatrième était nécessaire afin que le tout soit rentable et que je reste indépendante financièrement.
Je vous raconte tous les détails de ce cheminement en vidéo à ce lien.
De nouveaux rêves
Cette année, ce sera la quatrième tournée d’automne que je vais faire en Europe. Je l’ai préparée et je la sens qui me gonfle le coeur d’enthousiasme et de bonheur, de gratitude de pouvoir exercer ce métier que j’aime tant – aider chaque personne qui le désire à être plus heureuse et réaliser ses rêves – tout en pouvant voyager.
Avec les années et les voyages que j’organise et accompagne dans le monde, je réalise un cinquième rêve : accompagner et partager aux gens ce que j’aime tant – voyager – pour leur permettre de découvrir de nouveaux pays, régions, personnes, cultures tout en cheminant au niveau du coeur et de la conscience.
Voyager est un espace que j’aime infiniment. Je ne peux pas vous l’expliquer en mots tellement j’aime voyager. J’aime parce que c’est un espace qui nous sort complètement de notre zone de confort et on n’a plus le choix que de se retrouver avec… soi-même. En même temps, on retrouve sa liberté d’être puisque personne ne nous connaît. Plus de jugements, on peut enfin être pleinement soi-même. (Photo : en Norvège)
Voyager, pour moi, c’est me retrouver pleinement. Je m’allège de tant de choses, de jugements possibles, d’interprétations, etc… Je VIS en totale reconnexion avec moi-même. Je m’aime « à nouveau », juste moi, heureuse parmi tant de nouvelles personnes, lieux, cultures, nature…
Petit rêve par petit rêve
Je pourrais vous raconter tous les petits rêves et miracles qui se réalisent chaque jour pour moi, ou presque, en rapport avec ces grands rêves qui se réalisent un jour. Parce que des rêves, on en a plein le coeur et l’âme, depuis tout petits, mais on les a souvent enfouis profondément, pensant qu’on ne pourrait pas les réaliser.
Petit rêve par petit rêve, les grands se réalisent un jour. Voyager en est un que je peux maintenant vivre à nouveau avec un grand Bonheur, alliant mon autre grand Bonheur qui est de partager et d’aider les gens à être plus heureux.
C’est comme le bonheur. Petit bonheur par petit bonheur, on réalise qu’on vit de plus en plus de Bonheur.
Alors, « Les voyages, pas juste en rêves !« , en tout cas pour moi. Tiens, je pense que ça va être le titre d’une conférence que je vais faire bientôt… Ça vous tente qu’on en parle ?!
De tout coeur,
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Thérapeute en intégration psychocorporelle (PCI)
Accompagnante psycho-spirituelle et énergétique
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