Quand se tromper est avoir raison

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COMMENCEZ à vous tromper, et soudain, tout devient possible.

Vous n’essayez plus d’être infaillible.

Vous êtes en terrain inconnu. Impossible de savoir ce qui peut arriver, mais vos perspectives sont plus exaltantes que si vous essayiez d’avoir raison.

Évidemment, avoir tort n’est pas sans risques.

Les gens ont peur de se faire mal voir en lançant des idées stupides.

Il vous est peut-être arrivé, en réunion, d’inciter les participants à reconsidérer leur façon de penser.

Au lieu de dire: «C’est le genre de suggestion qui amène à des solutions novatrices», l’assemblée se tait, lève les yeux au ciel et reprend la discussion.

L’attitude des gens face au risque est révélatrice. Ceux qui n’en prennent pas cherchent à préserver leurs acquis.

Ceux qui en prennent ne le regrettent généralement pas.

Il y a des risques qui ont de l’avenir et certains y voient une erreur. Mais avoir raison peut être synonyme de régression pour prouver d’où l’on vient.

Avoir tort, c’est n’être ni dans le futur ni dans le passé.

Avoir tort, c’est être nulle part ailleurs que dans le présent.

C’est la meilleure place, non ?

Paul Arden

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