Une souris, cachée dans son trou, vit le fermier et sa femme ouvrir un paquet. Curieuse, elle observa… et son cœur se serra : c’était un piège à souris.
Affolée, elle courut prévenir les autres animaux de la ferme.
Elle s’adressa d’abord au poulet :
— Il y a un piège à souris dans la maison !
— Ce n’est pas mon problème, répondit-il en haussant les épaules.
Elle alla voir l’agneau :
— Un piège à souris dans la maison !
— Je prierai pour toi, mais je ne peux rien faire.
Désespérée, elle interpella la vache :
— Un piège à souris dans la maison !
— Ce n’est pas moi qu’il vise, ça ne me concerne pas.
Triste et impuissante, la souris retourna se cacher…
Mais cette nuit-là, un bruit retentit. Le piège s’était refermé… sur la queue d’un serpent venimeux. Dans l’obscurité, la fermière, pensant attraper la souris, fut mordue. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle revint avec une forte fièvre.
Pour la soigner, son mari tua le poulet afin de lui préparer une soupe.
Comme la fièvre ne passait pas, les voisins vinrent lui rendre visite… alors le fermier tua l’agneau pour nourrir tout le monde.
Mais la fermière ne survécut pas. Ruiné, son mari vendit la vache à l’abattoir pour payer les funérailles.
Et la souris ? Elle observa, impuissante…
La morale de l’histoire :
Quand quelqu’un vous parle de son problème, ne l’ignorez pas sous prétexte que cela ne vous concerne pas. Un problème ignoré peut vite devenir le vôtre…
Celui qui ne vit pas pour aider les autres, ne sert pas à vivre.
Le monde ne souffre pas des méchants… mais de l’indifférence des gens bons.
Alors, tendez la main tant que vous le pouvez. ❤️

Auteur inconnu, image IA