La maladie : l’âme a du mal à se dire

La maladie est une distorsion de notre être profond.

En cas de cancer, il y a les cellules en bonne santé, et les cellules destructrices, celles qui non seulement ne veulent plus vivre, mais en plus s’attaquent aux autres.

Comme si, à l’intérieur de nous-mêmes, une partie de notre être voulait vivre et l’autre… se dit : « A quoi bon ? », « Je ne suis pas aimé(e), pas reconnu(e) », « Je ne vaux pas le coup » etc…

A l’origine de la maladie, il y a une dysharmonie de notre être.

D’un côté, il y a l’âme qui pousse à une quête : une quête d’amour, une quête du sens de notre vie, de qui je suis et qu’est-ce que je veux vraiment. Le Je divin.

Et de l’autre, il y a nous, qui nous débattons entre le travail, les enfants, le vie de couple ou de célibataire. Nous qui courrons après le temps, après l’argent… parce qu’il en faut pour vivre, et payer ses factures.

Or l’éducation, l’école, la société nous apprend qu’il faut travailler, gagner de l’argent, se marier, avoir des enfants. Il n’y a qu’à voir les pubs pour les assurances : c’est exactement ça. Le problème est que l’on tend toute notre vie à réaliser tout ça, plus ou moins bien, mais surtout à quel prix !

On travaille « parce qu’il faut bien gagner sa vie ».

On reste avec tel ou tel conjoint : « Bon, lui (elle) ou un(e) autre… J’ai pas envie d’être seul ».

On a des enfants parce qu’on approche de la quarantaine (enfin, pour les femmes) et qu’on nous a dit que c’était mieux d’en « faire » avant…

Oui, la société nous apprend tout cela et c’est notre quotidien, notre vie.

Mais notre âme, elle, pendant ce temps, bouillonne.

Elle a soif. Elle a faim.

Il est nécessaire de la nourrir, de lui donner à boire.

Et elle, par contre, est bien loin du métro-boulot-dodo pour lequel on se « tue » à la tâche… !

Elle a des aspirations beaucoup plus hautes, beaucoup plus élevées pour chacun d’entre nous.

Elle nous pousse, à trouver le sens, le sens véritable de ce que l’on vit :

– Est-ce qu’au fond de moi, je me réalise vraiment dans ce travail ? Est-ce qu’il est assez créatif, assez gratifiant pour moi ? Ais-je la reconnaissance à laquelle j’aspire ?

– Avec ce conjoint : est-ce que je suis épanoui(e) ? Est-ce que je me sens acceptée tel(le) que je suis, dans mon intégralité ? Reconnu(e) ?

– Ai-je assez de temps pour nourrir mon âme dans son essence : pratiquer un art, une activité, prendre du temps pour moi, pour rêver, pour méditer, et calmer le flux incessant de la vie extérieure, et tout le stress qui en découle ?

Si ces conditions-là ne sont pas respectées, alors nous nous éloignons de notre âme.

Ahh, j’entends bien ce que vous dites : mais tout ne peut pas être parfait dans ma vie… !

Mais il ne s’agit pas de perfection, là.

Et quand l’écart devient trop grand, quand nous ne sommes plus que des robots plus ou moins inconscients, alors la vie nous rappelle à l’ordre à travers notre corps, le premier en souffrance. Parfois de manière plus ou moins violente.

Depuis nos pensées, nos émotions, notre stress qui ne sont plus en accord (plus ou moins consciemment) avec notre âme, va se créer une dysharmonie avec nos cellules.

Et la maladie va se déclarer.

Et si, en même temps que l’on prend un traitement, des médicaments pour soigner le corps*, et si l’on entendait notre âme dans ce qu’elle a à nous dire ?

Ne pas hésiter à se faire aider, d’un point de vue psy, énergétique, émotionnel et/ou spirituel.

La Vie est là qui nous aime. Seulement, elle ne veut pas de gâchis, pas de sacrifice. Elle désire le meilleur pour nous-mêmes, n’hésitant pas à nous rappeler si nous nous égarons. Ce n’est pas facile à entendre pour certains, je le conçois, mais il s’agit bien là de notre vie, et parfois de notre survie.

Alors ne nous trompons pas.

Même si la société nous le dit (de manière plus ou moins insidieuse), le bonheur n’est pas de travailler. Ni d’amasser de l’argent par sécurité. Ni de se marier. Ni d’avoir des enfants. Ni d’acheter le dernier ipod.

Le bonheur, c’est d’être vrai, en accord avec son être profond. Ce qui implique d’apprendre à le connaître, à savoir ce qu’il désire. Et de prendre du temps toutes les semaines, tous les jours avec cela.

Ne nous trompons pas de quête. La quête travail / argent est révolue. Il n’y a qu’à regarder l’état actuel de l’économie et du chômage pour le réaliser.

La quête de Soi est à notre portée, pour qui veut bien s’y pencher.

Nous avons le choix de nous y consacrer. Ou pas.

De faire le choix de la raison : « Il faut que » « Je dois.

Ou le choix de notre âme : « J’aspire à ». C’est un choix de chaque instant. Dans nos relations aux autres, à l’autre. A nos amis, notre famille, nos collègues de travail.

Alors mettons au repos notre cerveau, notre intellect, et branchons-nous sur notre âme. Elle saura nous transmettre ce qu’elle a à nous dire, du plus profond de nous même.

Namasté,

Nathalie Andreu