À discuter ces derniers temps avec plusieurs personnes autour de moi, il semble que des changements majeurs se déroulent dans la vie de plusieurs d’entre nous. Pour ma part, je déménage la semaine prochaine à 300 km de Québec, chez une amie, le temps de passer l’été en belle compagnie dans un endroit charmant avant de repartir pour l’Europe puis le Sri Lanka en septembre (vous venez avec moi ?!).
Le point commun est que nous devons laisser aller beaucoup de matériel. Le ménage est en train de se faire et nous nous départissons de bien des meubles, papiers et souvenirs, sans compter le fait de déménager dans plus petit pour plusieurs d’entre nous afin d’alléger notre «voyage». Déménager avec une autre personne éventuellement, aussi, comme si nous ne devions plus rester seuls.
C’est vraiment ainsi que je me sens actuellement, comme si la vie me pousse à m’alléger, à continuer mon voyage débuté l’an dernier pour en faire un voyage à l’année, même au Québec. Je déménage chez une amie, aussi, car je n’ai plus envie de vivre seule et c’est une demande que j’avais faite à l’univers.
Quand cette amie m’a offert cette colocation, j’ai tout d’abord refusé en me disant qu’il y avait autre chose pour moi. Je ne savais pas exactement quoi mais j’avais envie d’être plus dans mes meubles que juste en chambre chez quelqu’un. J’ai fait d’autres démarches mais, pour résumer, la vie m’a ramenée chez cette amie… qui s’est alors fait un malin plaisir de publier ceci sur mon mur Facebook :.
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Se délester pour faire de la place au nouveau
Après avoir accepté que j’allais habiter chez mon amie jusqu’en septembre – je pars ensuite pour l’Europe -, je me suis dit que j’allais mettre toutes mes affaires en entrepôt. Les jours passant, je me suis dit que j’allais même en vendre et en donner pour n’en garder que quelques-uns. Comme si je n’aurais plus besoin de tout ce matériel pour entamer le prochain voyage…
Le futur locataire de mon logis actuel avait besoin d’acheter tous ses meubles. Je lui ai envoyé par email la proposition d’acheter les miens. Si j’avais à m’en départir, cela se ferait. Il vient de me répondre : une tante va lui donner tous ses meubles. Il n’a pas besoin des miens. Je garderai donc mon chez-moi mais en entrepôt. Je ne m’en vais donc pas tout de suite là où on n’a plus besoin de rien. Je n’ai pas encore passé le test pour avoir mon diplôme d’ange… (sourire).
Recommencer sa vie
J’ai «recommencé» ma vie plusieurs fois depuis toute petite, que ce soit d’une ville à l’autre ou d’un continent à l’autre. C’est un grand saut dans le vide à chaque fois car tout est à recommencer, ou presque. Sauf que cette fois, contrairement aux précédentes, je retourne en territoire connu – j’ai déjà habité dans cette région durant quatre ans – retrouver des gens connus, des amis. C’est juste l’espace qui change puisque je ne serai pas dans mes affaires mais «coloc-chambreuse».
Cela fait deux ans que j’ai eu le message clair que mon temps est terminé là où je vis actuellement, dans une réserve indienne. L’énergie y est lourde et dure même si les gens sont quand même sympathiques. Plusieurs personnes qui m’entourent m’ont dit qu’ils ne viendraient jamais habiter dans ce village pour ces raisons.
Une maison chargée d’un lourd passé
Même si la maison a été construite en 2004, elle est bâtie sur une faille tellurique et de l’eau, sans compter que c’est un terrain sur lequel existe un passé de maison en feu et de morts. Quand je suis arrivée en 2007, on a mis dix jours à boucher des trous dans les murs dûs à de la violence des anciens locataires et tout rénover. Une fois repeinte et réénergisée, la maison était toute jolie et son énergie paisible mais je ne me souviens pas avoir jamais dormi une nuit complète sans me réveiller dans ce logis. Je me repose quand je vais dormir ailleurs.
Même le potager ne fournit pas la moitié des doses normales de légumes malgré de la nouvelle terre et du compost. J’ai abandonné…
«Il faut être fait fort pour habiter dans cette maison !» m’avait dit mon ami homme-médecine, il y a quelques années, quand il est venu voir pourquoi l’énergie était si difficile dans cette maison. Il y avait fait quelques rituels en espérant que ça aide.
Faire de la place pour laisser entrer le nouveau et le meilleur
Je suis revenue hier de deux jours à Montréal et dans les Laurentides. J’étais de super bonne humeur, heureuse, légère. En entrant dans mon appartement, je me suis sentie plombée instantanément, sans aucune raison. Ce qui est fou, c’est que j’aime l’endroit, la lumière, l’espace et les alentours de ce logis mais on dirait vraiment qu’il me montre de plus en plus qu’il est temps de m’en aller.
Chaque fois que je reviens à la maison, je revis la même chose et de plus en plus clairement et difficilement chaque fois. J’ai arrêté de me poser des questions sur les causes de ces changements d’humeur aussi subits que dérangeants et inutiles. Chaque fois, je dois faire de gros efforts pour me remonter le moral alors qu’à la base, je suis heureuse. C’est épuisant…
Je sais, après avoir travaillé avec plusieurs personnes touchant à des domaines occultes, que la maison est ainsi. Je l’aime mais mon amour ne lui a pas suffi pour la rendre heureuse… alors je la quitte.
C’est l’étape suivante, après avoir sorti de ma vie plusieurs personnes qui coinçaient dans mon cheminement dans la dernière année. Je m’ouvre la porte à vivre de nouvelles expériences enrichissantes, enfin…
Quand on quitte un endroit, une personne, on fait de l’espace dans notre vie. On ouvre la porte à l’Amour, au Bonheur, à l’Abondance à tous les niveaux. Se débarrasser de vieux papiers, de souvenirs parfois pas agréables, de photos, d’habits, de bibelots dans lesquels on a mis des intentions, qui nous rappellent des souvenirs, des meubles familiaux ou simplement achetés avec une autre personne qui n’est plus dans notre vie sont des gestes qui permettent l’ouverture des portes du Bonheur, celui qu’on veut se créer…
«Quand les mauvaises personnes/choses quittent
votre vie, les bonnes choses commencent à arriver…»
Avec Amour,
Dominique
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Bonjour Dominique
merci beaucoup pour toutes vos publications, toujours dans l’air du temps et bien plus.
Peut-être est-il temps que vous changiez de maison car la vie en tant qu’indienne est révolue, les Indiens ont été et resteront des peuples magnifiques, avec des légendes et une histoire à comprendre et à retenir de A à Z, mais ce n’est plus.
Cette énergie n’a plus sa raison d’être, nous devons passer à autre chose. C’est vrai que parfois la nostalgie est là, nous nous sommes sentis tellement entier dans certaines civilisations. La souffrance indienne a été atroce, ils sont (nous sommes?) allés très haut dans leurs communications avec l’au-delà et sont retombés tellement bas, certains ont vu cette destruction sans pouvoir l’en empêcher, les protéger. Il devait falloir en passer par là pour intégrer une nouvelle leçon de vie peut-être, sûrement…
Alors bon vent dans votre nouvelle page de vie. Allez en paix.
Amicalement.
Isabelle
Bonjour Isabelle et merci pour votre message. Effectivement, quand j’ai eu le message de quitter la réserve, il y a 2 ans, c’était parce que mon temps est terminé avec eux ici. Leurs souffrances ne nous appartiennent pas mais ils la portent encore tellement et en veulent encore tant aux Blancs. Ils n’oublient pas, ne pardonnent pas. Je n’ai jamais voulu revenir dans cette civilisation mais la vie m’y a poussée mais j’ai maintenant terminé mon chemin ici.
Bon vent et beau chemin à vous aussi,
Amicalement, DO
Bonjour Dominique,
Quelquefois on dirait que c’est moi qui parle mais quelques jours, semaines ou mois à l’avance. Ce que je veux dire c’est que je vis la même chose que toi. Après plusieurs années passées ensemble mon conjoint part dans une maison qu’il a héritée. Mais je moi je ne le suis pas. L’énergie des personnes qui y ont vécues (je les aient connues étaient négatives) et mon conjoint l’est aussi. Pourquoi en rajouter? Je vais demeurer dans la maison actuelle où j’ai des problèmes de santé depuis que je suis ici. Alors est-ce la personne avec qui je vis ou le lieu? Je vais expérimenter durant cette prochaine année mais moi aussi j’ai envie d' »alléger »….Bonne chance dans tes nouveaux projets.
Chère Lise,
tu fais aussi partie de cette famille d’âme qui prend ce chemin d’allégement vers le bonheur, on dirait ;-). Je te le souhaite heureux et que tu retrouves la santé rapidement… sinon c’est la maison. J’en sais quelque chose. Je ne me suis heureusement pas rendue malade mais c’est dur de vivre dans un endroit qui nous est toxique pour rester en forme.
Prends soin de toi et au plaisir de te revoir
Bonjour Dominique,
Bien heureuse de lire ta lettre ce matin qui me ramène à une situation semblable à toi. Seras-tu dans la région de Montréal ? On pourrait se rencontrer si le cœur t’en dit !
Je suis dans cette réflexion présentement de me départir de mon appartement bureau et de mon bureau commercial pour déménager à plus de 200 km de Montréal.
J’ai même reçu une offre de louer la place où je suis pour une année et de voir par la suite si j’achète dans le coin ou non.
Je vais laisser les énergies m’accompagner et ressentir ce qui sera le mieux pour moi.
Lumineuse journée à toi
Ysabeille
Bonjour, merci pour ce beau programme. J’ai fais cela, partir, voilà 20 ans presque. La route à été longue mais fière aujourd’hui de tout le cheminement que j’ai fait et c’est pas fini, moi aussi j’ai encore beaucoup de chose à découvrir, bientôt une nouvelle vie aussi qui s’appelle « la retraite » mais je vis aussi au présent, l’instant présent. Tu réveilles toujours en moi une fierté de ma vie Merci.
Chère Marianna, c’est toujours un plaisir de te lire, je suis très heureuse de savoir que le chemin est beau et que tu vas vers une nouvelle belle vie de retraitée. Je te souhaite le meilleur et le plus beau !
Amicalement, Do